Les couleurs de la reine Marie-Antoinette

Notre plus célèbre reine de France aimait s’entourer d’une cour où les animaux de compagnie avaient une place privilégiée, c’est ma façon à moi de lui rendre hommage. Si vous souhaitez vous plonger dans la vie de Marie-Antoinette, ce beau livre est pour vous. Renifleur d’idée de cadeaux, je vous recommande en cette période de fêtes qui approche, cet ouvrage édité au Chêne.

Le pitch ?

Il se parcourt comme un feuilleton. En six grands épisodes, vous suivez la vie de la jeune Marie-Antoinette d’abord « À la cour de Vienne »,  successivement « Dauphine », « Reine », « Mère et amoureuse » jusqu’à ce qu’elle soit plongée dans « La tourmente » jusqu’à sa « Fin tragique ». En complément de la biographie de Stephane Zweig et plus récemment du film extravagant et enlevé de Sofia Ford-Coppola, ce beau livre vous offre un voyage dans le temps, avec de somptueuses illustrations et photos de la vie quotidienne. Mobilier et vaisselle, bijoux et garde-robe, chasse et vie champêtre, art du jardin, théâtre et musique, sont largement décrits sur fond de petite et grande histoire : amour toujours et Révolution française. Elégant et gracieux, le livre donne à lire un texte historique d’une grande fluidité et bien rythmé. Je me régale devant toutes les peintures où la gent canine est mise à l’honneur. Peut-être ai-je été un de ses bichons préférés dans une autre de mes vies de chien ? Qui sait ?

Saviez-vous quelles étaient les couleurs préférées de la très coquette Marie-Antoine ?

Elle aimait les teintes pastel, puis se prit de passion pour le rose. Ensuite, elle donna le ton en créant ses propres couleurs ! Elle est à l’origine de la couleur « cheveux de la reine », imaginée d’après la blondeur de sa chevelure ou encore, et plus drôle de la couleur « puce » !  C’est Louis XVI lui-même qui baptise cette couleur d’après un habit de la reine qui était violet-brun. « La couleur puce a été déclinée en multiples nuances appelées avec nuances « cuisses de puce », « ventre de puce », « dos de puce, ou « vieille puce ». » Cette anecdote citée en page 60 m’a bien fait rire.

Pour rêver de Marie-Antoinette, j’aime deux lieux : Versailles évidemment, sinon une suite qui porte son nom (lire Ma Nuit chez Marie-Antoinette).

A bon entendeur, salut !

« Marie-Antoinette », au Chêne

Textes Hélène Delalex, Alexandre Maral et Nicolas Milovanovic – Prix 35 euros TTC

 

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.