Heureusement que j’ai échappé à « peau de Yorkie » ! « Peau de caniche » est le titre d’un essai touchant auquel ma maîtresse n’a pas résisté en regardant devant la sélection de sa sa libraire. Dominique Zehrfus –  femme de Patrick Modiano – dévoile son enfance et le rôle de caniche de cirque qu’inlassablement elle a dû jouer, petite fille,  devant le couple infernal de ses parents. L’exergue donne le ton avec ces vers de Prévert :

Compagnons des mauvais jours

Je vous souhaite une bonne nuit

Et je m’en vais

La recette a été mauvaise

C’est de ma faute. 

Tous les torts sont de mon mon côté

J’aurais dû vous écouter J

‘aurais dû jouer du caniche…

La métaphore fait resurgir la voix d’enfant douloureuse, occultée jusqu’à ce récit, que je vous invite à découvrir. Dommage qu’elle n’ait pas eu un petit compagnon à quatre pattes comme moi, elle aurait eu une enfance un peu moins triste !

Et si vous voulez enchaîner avec une lecture plus légère et humoristique, précipitez-vous sur « La Reine des lectrices » par Alan Bennet. Celui-ci nous entraîne dans l’univers très british de Buckingham Palace, en imaginant que Sa Majesté la Reine se prend de passion pour la lecture : une réflexion dans la lignée de Valéry Larbaud  et son essai,  La lecture, ce vice impuni.

Mais surtout le petit clin d’oeil qui m’a plu dans ce court roman, c’est que tout cet engouement pour la lecture ne serait pas arrivé sans l’intervention des chiens de la Reine qui la conduisent , bien malgré elle,vers un bibliobus garé devant le Palais. A qui la faute ? Aux vilains cabots ! J’adore…

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